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OUVERTURE DES NÉGOCIATIONS SALARIALES 2024 VOTRE POUVOIR D’ACHAT EN LIGNE DE MIRE |
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Les négociations annuelles obligatoires ont débuté ce lundi à 14 h par l’habituel tour de table des demandes des Organisations Syndicales. Ce tour de table a été bien sûr précédé par l’habituel discours de la Direction qui vient rappeler un contexte difficile et qui annonce déjà des négociations laborieuses ! |
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Cet état des lieux se base sur les scénarios économiques et bancaires médians, c’est-à-dire ni au plus favorable ni au plus défavorable : |
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Ralentissement |
de l’économie mondiale |
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Indicateurs économiques et financiers stagnants |
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Objectifs de croissance faible |
autour de 0,7 % |
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Inflation de 5 % en 2023 |
et attendue autour de 2,5 % sur les 2 prochaines années |
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Marché des actions en France maintenu, |
mais avec un objectif de croissance prévue seulement en 2026 |
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Le niveau de résistance du Groupe est fort, mais les résultats de ce 3e trimestre et ceux prévus pour l’année 2023 ne seront pas aux attentes, plombés par la banque de détail et la dépréciation. |
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LES DEMANDES DE LA CFDT : PRÉSERVER LE POUVOIR D’ACHAT ET RÉCOMPENSER L’ENGAGEMENT DES SALARIÉS |
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La CFDT tient à rappeler au préalable que le contexte d’inflation est lourd de conséquences pour les salariés. Les augmentations collectives quasi inexistantes depuis ces 10 dernières années aggravent la situation. Certains attendent même 5 ans pour bénéficier d’une augmentation individuelle… |
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La Fusion et les nombreuses réorganisations ont affecté les salariés qui doivent redoubler d’efforts avec des conditions de travail toujours détériorées. Le niveau d’engagement se délite alors que la politique du nouveau DG doit obtenir l’adhésion des salariés dans un contexte que lui-même qualifie de survie pour le Groupe… Nos demandes sont donc réalistes et légitimes, à savoir : |
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Une augmentation collective pour tous de 6 % avec un plancher de 1500 € |
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Une Prime de Partage de Valeur à 2000 € |
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Une prime de transports alternatifs cumulable aux autres indemnités ainsi qu’une revalorisation du Forfait Mobilité Durable à 700 € |
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Une enveloppe Égalité de 10 M€ par an au regard de l’annonce des 100 M€ à l’échelle du Groupe ainsi qu’une prise en charge du congé paternité au-delà des 11 jours |
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Une indemnité de télétravail pour compenser les frais d’énergie à minimum à hauteur des préconisations Urssaf ainsi qu’un forfait de 150 € par an correspondant à la Subvention d’équipement |
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La revalorisation du Ticket Restaurant à 11 € |
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La revalorisation de l’indemnité « restaurant d’entreprise » à 6,80 € |
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L’actualisation de l’accord social pour l’adapter aux métiers et réévaluer les montants de celui-ci |
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L’adaptation de la prime de remplacement dans la fonction pour reconnaître par exemple la gestion de plusieurs portefeuilles clients |
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Un budget conséquent pour les augmentations individuelles qui doit permettre de reconnaître plus régulièrement l’engagement des salariés et de remettre en cohérence les salaires en fonction des métiers exercés et de la concurrence |
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La CFDT termine son intervention en rappelant que le PMAS (Plan Mondial d’Actionnariat Salarié) ne peut être considéré comme un élément de rémunération et que celui-ci n’est utilisé que par une partie des salariés. La CFDT n’est pas contre le principe de PMAS, mais elle considère que celui-ci n’est pas prioritaire et qu’il ne peut constituer à lui seul un élément de négociations salariales. |
À l’issue de cette réunion, la Direction a acté l’ensemble de nos demandes et nous reviendra point par point lors de la prochaine séance de négociations prévue le 27 novembre. |
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