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| Au moment où l'action joue les montagnes russes, les salariés s'inquiètent sur leur avenir et la situation ne les réjouit pas franchement ! Après la dernière semaine de CSEE sur le plan, la conclusion est donc sans surprise, laconique personne ne sait où la SG va vraiment. Le plan est-il un nouvel étage de la fusée "effet nettoyage pour redécorer la maison SG" ou "sortie de tous les cadavres du placard pour mieux revendre" ? |
Considérant les impacts et les enjeux de ce plan sur l'avenir des centraux, la CFDT a commandé une étude auprès d'un cabinet externe (ETHIX). Notre but : avoir un éclairage complémentaire à celui de l'expert mandaté par le CSEE sur :
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| UNE VALORISATION BOURSIÈRE PLUS DÉGRADÉE QUE CELLE DE SES PAIRS... |
| Les banques françaises cotées pâtissent d'une valorisation boursière dégradée depuis plusieurs années déjà et globalement inférieure à leur valeur comptable. Mais la Société Générale se démarque avec un rapport inférieur à 40 % témoignant de la défiance des marchés à son égard. Cette situation s'est dégradée consécutivement à l'annonce du plan stratégique 2023 (le 18 septembre 2023) | |
| UN PHÉNOMÈNE ACCENTUÉ PAR LA VOLATILITÉ DE SES RÉSULTATS |
| Depuis 2019, le cours de Bourse de la Société Générale s'affiche donc en décrochage par rapport à celui de ses principaux pairs français. Mais, à cette dimension, s'ajoute pour la Société Générale, une importante volatilité des résultats annuels, situation durement sanctionnée par les marchés financiers. | |
| DES STRATÉGIES PASSÉES QUI N'IMPRÈGNENT PAS |
Les stratégies antérieures, qu'elles soient :
n'ont jamais embarqué les marchés ni porté leur fruit… Depuis 2018, le Groupe a perdu plus de 18 000 salariés dont 3 000 en France. La mise en oeuvre du plan de départ de 2019 ainsi que les conséquences sociales du projet Vision 2025 n'ont pas permis de faire décoller durablement le PNB (les gains) rapporté à l'effectif : La feuille de route présentée en septembre 2023, dont le plan de réorganisation fait partie, n'est pas vraiment parvenue à inverser la tendance… Les marchés ont sanctionné ces ambitions (peut-être trop rapidement cependant), l'annonce ayant été réalisée en sortie d'une année exceptionnelle 2022 et pendant une année 2023 plombée par les résultats de la banque de détail. | |||
| LE PLAN ILLUSTRE LES AMBITIONS ACTUELLES : RENONCEMENTS ET CHASSE AU GASPI... |
| L'ambition poursuivie est une quête permanente d'efficacité opérationnelle par la recherche drastique d'économies de dépenses plutôt qu'une recherche de gain (conquête de nouveaux marchés, innovation etc…). L'objectif annoncé d'efficacité opérationnelle est déjà jugé irréaliste car aucun de nos pairs ne l'atteint aujourd'hui (coefficient d'exploitation à 60% en 2026). Certains représentants de BU/SU nous l'ont fait comprendre en CSEE fin avril : certains renoncements ont été réalisés à marche forcée et sous contrainte. Or, sur le terrain ces renoncements ne s'opèrent pas partout, et n'ont pas été clarifiés, d'où l'inquiétude de tous sur la surcharge de travail à venir quand les postes auront été supprimés. |
| COMPTEZ SUR NOUS POUR LA SUITE |
Le plan va démarrer concrètement dès lundi 6 mai :
Pour rappel, une commission de suivi et de recours est mise en place et démarrera dès le 22 mai. Elle permettra à vos représentants du personnel CFDT de surveiller l'avancement du plan et remonter tout dossier individuel. Retenez donc bien que la CFDT est là pour vous épauler !
Comme les temps se durcissent, être accompagné reste une opportunité de mieux prévoir l'avenir et d'être soutenu !
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