Fini le blabla, enquête sur vos conditions de travail
CFDT-SG LE COURRIER
DES CENTRAUX

FINI LE BLABLA : ENQUÊTE SUR VOS CONDITIONS DE TRAVAIL
 
Surpris, voire déçus de ne pas voir dans les baromètres employeurs ce que vous ressentez sur le terrain ou ce que vos collègues semblent partager, nous montons au créneau : nous lançons donc notre propre enquête sur vos conditions de travail. Nous comptons sur votre participation et... votre transparence ! Exprimez-vous !

Mais parce que nous ne sommes pas en reste, après avoir (presque) fini le marathon des instances représentatives du personnel et des négociations sur le dossier de fusion SG/CDN, après les annonces des 34% d'augmentations de F. OUDÉA, nous sommes déjà montés au créneau pour vous sur 2 sujets importants : une alerte ITIM, que nous remonterons face à son patron B. DELAS le 30 juin, et une manifestation le jour de l'AG des actionnaires. Nous y revenons à la fin de notre publication.
 
CFDT-SG ENQUÊTE CFDT sur les conditions de travail dans les Centraux Parisiens
 
EXPRIMEZ-VOUS !
 
Les résultats exploités par les grandes directions semblent à l'opposé de ce que vous vivez au quotidien.
Il est donc temps de nous donner votre ressenti, en toute franchise, avec anonymat garanti (seule votre BU/SU vous sera demandée).

5 minutes pour nous remonter votre ressenti sur vos conditions et votre qualité de vie de travail, et mesurer votre mal-être : cela n'a pas de prix !

C'est ici : ENQUETE CFDT ÉTÉ 2022 !


Pourquoi cette enquête ?

Nombre de salariés nous ont fait part de leur étonnement : les résultats des baromètres employeurs ne traduisent pas leur quotidien.
Ceux qui y participent ont-ils peur de dire ce qui ne va pas ? Ou seuls les plus statisfaits de leurs conditions de travail y répondent ?

Pourtant, à travers les dossiers personnels que nous traitons et à travers vos courriers, les sujets d'inquiétude ne manquent pas (liste non exhaustive) :

les inquiétudes sur le programme Vision2025 et l'avenir de la SG le flou qui règne dans les redescentes d'information des hiérarchies sur la fusion qui se rapproche à grands pas les conditions de travail qui se dégradent partout (cadences infernales, amplitudes horaires, objectifs démesurés...)
l'avancement du projet Yoga et la surcharge de travail qu'il apporte

Nous vous offrons la possibilité de vous exprimer sans retenue et en toute objectivité

=> date limite : 31 juillet 2022, vous avez donc tout le temps de prendre ces 5 minutes pour enfin nous confier votre vérité !
 
Dégraissage fin 2022 chez ITIM : nous levons l'alerte ! CFDT-SG
 
Le manque d'anticipation budgétaire va entraîner des sacrifices : arrêts massifs de contrats de prestataires et changement de missions d'internes,  pour ceux qui ne travaillent pas en priorité sur Yoga.

 
Forts de ce fait, et parce que des salariés nous expriment déjà leurs inquiétudes et leur mal-être actuel devant les cadences infernales : nous avons déjà remonté une alerte au CSEE du 30 mai : 
 
Ces changements de missions permettront-elles de renforcer ceux qui souffrent déjà sur Yoga ? Combien de surcoûts le projet Yoga va-t-il encore engendrer ? Quelles garanties seront offertes sur les conditions de travail actuelles et à venir, sur le stress des salariés d'ITIM qui ne cesse de grandir ? La rumeur sur les blocages de congés au S2 2022 est-elle fondée ?

La direction nous a renvoyé à l'entretien que Bruno DELAS, patron d'ITIM aura face aux organisations syndicales le 30 juin. Nous en profiterons pour lui demander également :


Un renforcement des mesures d'accompagnement RH et des formations ad hoc pour ceux qui devraient changer de mission, et ce de façon anticipée Que les managers et les chefs de projets suivent de façon privilégiée les formations sur les Risques Psycho-Sociaux pour des raisons évidentes
Si vous avez d'autres points d'alertes, des questions à vouloir remonter le 30 juin, n'hésitez pas à nous solliciter sur notre adresse mail :
cfdt.sg.centraux@gmail.com
 
CFDT-SG La CFDT, seule organisation syndicale à avoir manifesté devant l'AG SG le 17 mai 2022
 
Voici le résumé de tous nos motifs de colère et d'inquiétude devant cette fusion, devant la façon dont elle est organisée et présentée, sans oublier les 34% d'augmentation de M. Oudéa.

 
Un déficit d'ambition dans la stratégie économique
De tous les dossiers économiques que nous avons reçu dans les différentes instances représentatives du personnel (CSEC, CSEE des Centraux Parisiens), nous n'avons pas vu de réels chiffres ni de démonstrations de l'ambition qui sous-tend ce projet.
Même les auditeurs experts qui nous ont accompagnés sont inquiets du manque de rationalité du projet : à horizon 2025, les gains ambitionnés sont plus faibles que ceux réalisés en 2021, année de rebond record.
=> Pourquoi dès lors sacrifier plus de 6000 emplois en France, dont plus de 900 dans les Centraux Parisiens pour… "si peu" ?
Nous ne sommes pas dupes, nous savons ce que cela cache…

Une méthodologie qui laisse à désirer
Nous n'avons pas manqué de remonter ce point lors des CSE précédents :
nombre de salariés impactés directement par la fusion, qu'ils perdent leur poste ou pas, nous remontent le manque de clarté sur les stratégies de leur service à venir, leurs inquiétudes sur le contenu de leurs prochaines missions, le flou sur l'organigramme futur.

Un tel taux d'impréparation et de manque d'anticipation ne saurait être un gage de sécurité sur les conditions de travail futures.

Un projet informatique en vase clos, sans plan de secours
Bâtir un nouveau système d'information mono-banque a traduit très tôt le manque d'ambition de ce projet : au lieu de cultiver au sein d'un même S.I. le meilleur des 2 mondes (objectif pourtant déclaré), il a littéralement gommé l'existence propre du CDN en absorbant ses données. 
Ce nouvel S.I. est bâti sans plan de secours affiché, rendant du coup totalement indispensable 
pour l'avenir de la nouvelle banque la réussite de la migration dans les temps (avril 2023).
Ce pilotage par les délais rend inéluctable le surcroît de pression sur les salariés, et l'accroissement avéré de leur stress en est la preuve…

A jamais les premiers
Nous avons donc été les seuls à manifester sur cette fusion et sur la mascarade des NAO (60% des salariés des salariés des Centraux oubliés, 34% d'augmentation patronale, sans oublier le refus de M. Oudéa d'ouvrir des négociations exceptionnelles compte-tenu de l'inflation galopante).
Même si l'attention de la presse a plutôt été dirigée vers M. Oudéa avec son annonce de départ, nous sommes fiers d'avoir montré notre engagement, notre mobilisation pour vous défendreEn toute dignité, responsabilité.

Pour nous aider à nous renforcer, pour vous, à mobiliser les énergies, à peser encore plus sur les décisions de la direction : rejoignez-nous, venir grossir les rangs avec nous ! (lien pour l'adhésion en bas de page).
 

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