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CONCERTATION SGRF DU 26 OCT. 2023
L’ESSENTIEL DES ÉCHANGES |
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Ce lundi 2 octobre, Marie-Christine DUCHOLET, Directrice de SGRF et ses adjoints Aurore GASPAR-COLSON et Yann de NANTEUIL, ont rencontré l’ensemble des organisations syndicales. Elle était accompagnée de Valérie MIGRENNE — Directrice des Ressources humaines — et Frédéric CLAVIERE — Directeur aux Affaires sociales. Cette concertation a été l’occasion pour la CFDT d’interroger la Direction générale sur les difficultés rencontrées sur le terrain dans ce contexte de fusion. |
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INTERVENTIONS DEMARIE-CHRISTINE DUCHOLET
& VALÉRIE MIGRENNE |
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Il n’y a pas eu de changement de stratégie avec l’arrivée de Slavomir KRUPA, les ambitions de notre Réseau restent les mêmes. Madame DUCHOLET souhaite revenir sur les moments clés de la fusion. |
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Les deux bascules se sont bien déroulées, nombre d’incidents limités (600) au vu de l’ampleur. Il ne reste que peu de sujets à traiter (essentiellement sur les chèques, la facturation, les administrateurs de bien et quelques doublons). |
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Pour y faire face, les CDS ont eu des CDD en renfort pour effectuer les 108 000 reprises manuelles. Il en reste 3000 à ce jour. Les relations entre le Front et le Back continuent de s’améliorer et elle constate une forte entraide dans les filières (recours aux heures supplémentaires). |
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PLAN D’ACCOMPAGNEMENT SOCIAL |
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Cela avance plutôt bien sur la vague 2023. Le programme 2024 a déjà démarré avec 2000 entretiens de recueils de souhaits en cours, et l’envoi des courriers de suppression de poste prévu début décembre. En parallèle, l’accompagnement des autres salariés continue au travers des « comités perspectives » (environ 1000 mobilités en dehors du plan). |
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L’académie des compétences est bien connue des salariés. Ils l’utilisent pour différents aspects (fiche métiers, passerelles). |
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La CFDT rappelle que le Fil RH n’est pas en mesure de prendre en charge toutes les demandes des salariés et manque de connaissances sur l’accord d’accompagnement social au vu des certaines réponses apportées. Cela crée encore plus d’inégalité de traitement entre les salariés qui souffrent déjà en termes d’avantages et de rémunération. |
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En ce qui concerne Right Management, la vague 2024 semble difficile à absorber ! |
Valérie MIGRENNE s’engage à ce que les équipes maîtrisent le dispositif et l’accord et fait passer le message suivant : |
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Faire remonter à son équipe les exemples de dysfonctionnements |
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Ou de réponses erronées, car elle souhaite comprendre où cela se passe mal ! |
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L’objectif est de dégager du temps commercial pour les collaborateurs afin qu’ils soient plus disponibles pour les clients (allègement des process : gestion d’une agence, supervision, formations obligatoires…). Ce programme va reposer sur un parcours formation composé de 12 tops process avec des équipes pluridisciplinaires pour travailler sur les outils et les process. Un comité de simplification sera mis en place avec une prise de décision en région. Seuls les sujets qui présenteront un risque opérationnel ou juridique seront remontés en national. |
Un questionnaire a été construit par métiers, les premiers tests sont effectués sur les métiers sous tension : CC essentiel, Premium et DA dans 3 régions (SMC, Grand Ouest et Nord). Les résultats sont attendus fin 2023. |
SGRF prévoit une communication régulière auprès des collaborateurs. |
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PROGRAMME SATISFACTION CLIENTS |
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« C’est essentiel si on veut garder nos clients dans la durée ! ». La RH est encore en train de le structurer : lancement d’un diagnostic sur l’intérêt client pour commencer. |
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CAMPAGNE D’ÉVALUATION DE FIN D’ANNÉE |
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VALÉRIE MIGRENNE SUR LA CHARGE DE TRAVAIL : « JE NE SUIS PAS DANS LE DENI »
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2023 est une année particulière. Les résultats commerciaux sont fortement impactés par les bascules informatiques et les réorganisations, suite à la fusion, qui doivent être prises en compte !
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La DRH s’engage à préparer les managers en amont de la campagne d’évaluation. Une revue préparatoire sera mise en place pour tenir compte du contexte, car on a demandé aux équipes de faire autre chose que du commercial : accompagnement de leurs collègues, préparation de la fusion avec nos clients, formation à de nouveaux métiers… |
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La CFDT sera très vigilante et reviendra vers chaque salarié avec une communication dédiée sur ce sujet. |
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La DRH est consciente que les salariés ont des attentes fortes, mais nous renvoie vers les négociations salariales qui arrivent dans quelques semaines ! |
Le rapprochement de nos rémunérations entre SG et ex-CDN est nécessaire et se fera sur plusieurs années. Le sujet a d’ores et déjà été pris en charge au niveau de la RH Groupe et des mesures correctives sont en cours pour réaligner les rémunérations en rapport avec le marché externe. |
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Pour les filières, le but est d’harmoniser les traitements : Les CRC et CDS ont des enveloppes à gérer en local. |
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La CFDT interpelle sur les dimensionnements de portefeuilles prévus au dossier, car les conseillers sont très inquiets. |
À ce jour la charge de travail n’est pas absorbée, et ne pourra pas l’être dans un climat de pression commerciale grandissant, avec des techniques de management nocives [menaces, aucune considération du contexte ou des postes vacants]. Où est la bienveillance ? Sommes-nous dans une entreprise socialement responsable ? |
La direction déclare que la reprise de la dynamique commerciale doit permettre de limiter l’attrition. Si on ne la relance pas maintenant, avec un management adapté et respectueux, dans un an ce sera trop tard. |
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La CFDT précise que SG Direct Lille [qui a démarré avec le vivier Étoile Directe] rencontre une vraie problématique, partagée avec les autres plateformes du réseau : |
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L’effectif n’est staffé qu’à hauteur de 50 % ce qui engendre, à notre connaissance, 16000 SG Mails et plus de 5000 DS en attente. Comment absorber ce retard ? |
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La plateforme SG DIRECT est suivie comme « le lait sur le feu » par la direction : |
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Clients sont transférés par étapes |
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Un flux important est basculé sur le CRC, car c’est ingérable |
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Les recrutements restent compliqués pour faire face à l’arrivée des prochaines vagues de clients (40 000 + 20 000 + 32 000 soit 92 000 clients au total d’ici fin 2023). |
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Charge de travail et Formations, perte de compétences départs des sachants et CDD en masse… les problèmes sont nombreux. Dont 1 exemple inquiétant pour la CFDT : |
Les Successions à Lille ou le service FPE à Cergy où la montée en compétence est très difficile et où la charge de travail n’est pas absorbée et déborde sur d’autres sites ! |
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Des enjeux énormes avec le dimensionnement du nouveau métier de GRC avec la frontalisation des crédits CT, MLT, de la tarification et des pouvoirs, sans supprimer aucune autre tâche du métier d’ARC. Cela nous paraissait impossible à tenir sur le papier lors de la présentation de la fiche de poste, on constate que ça l’est encore moins dans la réalité ! Les arrêts maladie s’enchaînent, les heures supplémentaires explosent… |
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Les CAR pilotes qui n’étaient pas en conditions réelles puisque les équipes étaient surstaffées |
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Les ex-GCE du CDN qui devaient maîtriser les crédits, or ils ne maîtrisent pas les outils et font remonter la difficulté à travailler sur plus de 8 logiciels différents pour un seul dossier de prêt. |
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Le nouveau modèle de binôme 2 CAE pour 1 GRC, qui n’est pas du tout équitable, car les portefeuilles ne sont pas équitables selon la typologie de clients (PME — GE — ETI) |
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L’avance de phase : les GRC ont déjà la charge de travail supplémentaire, mais pas les portefeuilles qui ne sont pas encore redimensionnés. |
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La direction reconnaît que les CRC sont des middle très avancés, indispensables au quotidien des clients et au rebond commercial. Les ex-GCE et les ex-ARC sont tous impactés par la transformation, mais la direction considère que des réponses ont été apportées : |
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Formations très courtes, très ciblées pour ne pas consommer trop de temps de travail |
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Prise en compte des retours des GRC sur le délai de l’octroi de crédit |
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Processus cartes affaires amélioré. |
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Ces réponses ne sont pas suffisantes pour la CFDT ! Les formations sont arrivées trop tôt par rapport à la frontalisation des tâches pour la plupart, et ont justement été trop rapides ou trop succinctes ! |
Les délais d’octroi de crédit n’impactent pas la charge de travail des GRC ! … le temps d’analyse et de prise de garanties oui ! |
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L’amélioration du process des cartes affaires n’est qu’une goutte d’eau ! Les clients devraient pouvoir gérer leurs demandes de cartes directement dans SOGECARTNET comme pour les modifications de plafond ou déblocage de code secret. |
Le contexte difficile dans les PDP est bien évidemment à prendre en compte pour 2023, mais aussi pour 2024 qui ne sera encore pas une année « à la cible ». |
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