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La Délégation Nationale |
| VOUS INFORME |
| AVIS PLENIERE DU 11 MAI 2021 |
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| Consultation sur les projets de cession des activités d’Asset Management de Société Générale et d’ajustement organisationnel de la banque privée pour accueillir les gestions dédiées à BDDF, PRIV et MARK |
| Société Générale est entrée dans une stratégie perdante sur les activités d'Asset Management lors de la vente des parts d'Amundi en novembre 2015. Cette décision a scellé par anticipation le destin de Lyxor et sa sortie du groupe à moyen terme. Société Générale décide aujourd'hui de céder sa filiale Lyxor qui est pourtant un fleuron du groupe. Cette cession est d'autant plus regrettable que les activités d'Asset Management sont sources de PNB. A cause de cette stratégie, Société Générale va contribuer à renforcer le leader européen de la gestion d'actifs, dont elle a été l'un des créateurs. En s'obstinant à rester dans une vision court-termiste, Société Générale ne va même pas obtenir la juste contrepartie de cette opération. Les salariés de Lyxor se félicitent aujourd'hui d'intégrer un groupe qui va enfin leur donner les moyens de travailler à hauteur de leur capacité, de leurs compétences et les reconnaitre à leur juste valeur. C'est ici un drame social. Avec Lyxor, le groupe avait de l'or entre les mains. Les décisions prises au cours des dernières années n'ont jamais permis de trouver les stratégies gagnantes, d'assurer les budgets nécessaires pour le développement des projets, le recrutement et la reconnaissance des salariés. Le filon n'a jamais été exploité durablement. Dès le départ la partie était perdue d'avance et la CFDT s'interroge une nouvelle fois sur le manque de stratégie globale du groupe. Ce qui est d'autant plus alarmant compte tenu du projet de fusion en cours. Face à son propre constat d'échec de privilégier la réduction des coûts sans pour autant réussir à générer du chiffre d'affaires complémentaire dans ses activité, Société Générale choisit à nouveau la facilité de céder des actifs rentables. |
La CFTC, FO et la CGT votent CONTRE. Le SNB s'abstient |
| Consultation sur la situation économique et financière de l’entreprise (art.26.2 de l’accord relatif aux moyens et à l’expression du droit syndical et social du 19 avril 2017) | ||
Il est incompréhensible que Société Générale soit à chaque fois, et ce même hors crise, plus impactée négativement que ses confrères lors des ralentissements de l'activité et, moins impactée positivement en cas de relance. | ||
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| Consultation sur les orientations stratégiques de l’entreprise (art.26.1 de l’accord relatif aux moyens et à l’expression du droit syndical et social du 19 avril 2017) |
| Malgré ses effets d'annonce, la Direction se cantonne à cocher les cases en se limitant à présenter les éléments légalement obligatoires plutôt que de développer une réelle Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences Certes la direction a réalisé des ateliers avec les directions des métiers pour établir la liste des métiers en développement, en transformation et en attrition. Certes la direction a développé et continue d'embarquer de plus en plus de salariés dans les dispositifs ACE et MonDIAG, avec les méthodes et les dérives que l'on connait. Certes la direction a créé et déployé des dispositifs de upskilling et reskilling pour permettre à quelques salariés de se réorienter professionnellement tout en restant dans l'entreprise. Toutefois, elle ne s'assure pas de son application dans l'entreprise et de l'accompagnement des salariés tant dans les évolutions du travail que dans son organisation. D'autre part, la CFDT attendait des informations plus précises de l'impact du projet vision 2025 sur les Orientations Générales de la Formation 2022 au sein du groupe SG. Nous constatons que la Direction veut conduire le projet de fusion SG/CDN dans les plus brefs délais sans attendre que tous les dispositifs, dont la formation, soient efficients avec comme premier danger l'accroissement des Risques Psycho Sociaux pour les salariés. L'ensemble de ces indices nous fait penser qu'une réelle stratégie n'est pas encore dessinée et que l'on navigue à vue. Tous les projets présentés depuis plusieurs années ne sont pas aboutis. Il semblerait que, pour faire plaisir aux marchés, la Direction Générale communique des ambitions de réduction de coûts, sans étudier au préalable les moyens pour les atteindre. Il s'agit d'un détricotage plutôt que d'un tricotage. Nous ne pouvons que nous interroger sur la capacité du groupe à établir des stratégies sérieuses et fondées. Il est dramatique qu'une société du CAC40 de la taille de Société Générale puisse communiquer les résultats attendus sans stratégie définie. La CFDT se retrouve comme chaque année lors de cette consultation devant une Direction qui ne présente toujours pas la réelle stratégie de l'entreprise. Nous ne pouvons que nous inquiéter qu'un projet de l'ampleur de la fusion Société Générale et Crédit du Nord soit traitée comme une "simple" transformation de BU/SU, avec le succès que l'on connaît. |
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| Consultation sur le projet BDDF de fusion des AEP La Défense Entreprises et Paris Etoile Entreprises |
| Le projet de fusion des AEP La Défense Entreprises et Paris Etoile Entreprises n'est pas dénué de sens. Il permet d'homogénéiser les organisations et d'équilibrer le poids des agences. Si la création de Paris Centre Entreprises en 2017, a été laborieuse voire douloureuse durant les huit premiers mois qui ont suivi le rapprochement de Paris opéra et Paris Rive Gauche, le modèle qui en est issu semble aujourd'hui s'imposer. Par ailleurs, le périmètre géographique concerné sera, aussi, moins problématique en termes de mobilité que celui concerné par la précédente fusion. Malheureusement, la direction est incapable d'avancer sans détruire des emplois. Même lorsqu'il s'agit des principaux points de rentabilité du réseau, la direction résonne encore en termes économies plutôt que de développement. Ainsi 16 postes seront supprimés pour seulement 5 créations. Face au potentiel de cette entité une fois de plus la direction joue petit bras. |
CFDT, CFTC, CGT, SNB s'abstiennent
FO vote Contre |
| Consultation sur le projet BDDF d’ajustement des modalités d’ouverture du dispositif AMS | ||
Point reporté suite à la demande unanime de l'intersyndicale. | ||
| Consultation sur le Bilan Social d'Entreprise 2020 et compléments pour la Société Générale |
| Sans surprise, la CFDT va émettre un avis DEFAVORABLE à cette consultation. Le bilan social d'entreprise 2020 n'est que le reflet de la mise en oeuvre des différentes transformations, notamment du maillage d'agences, du modèle opérationnel et du plan d'adaptation des effectifs et de réorganisation dans les Centraux, dont le seul but est la baisse globale de l'effectif rémunéré. Outre la dégradation continue des conditions de travail des salariés, et, l'augmentation significative des risques psychosociaux, ces évolutions détériorent toujours plus la qualité de service rendu aux clients. Pour les élus CFDT, les absences pour maladie supérieures à 60 jours restent anormalement hautes pour une entreprise qui a vocation à être référence au niveau de la responsabilité sociale. Ces absences sont particulièrement inquiétantes chez les cadres où elles sont en perpétuelle augmentation, de 69.296 jours en 2017 à 79.712 en 2020 (hors COVID) soit une hausse de 15,2%. La situation des Techniciens est tout autant préoccupante. La CFDT ne peut que renouveler son alerte auprès de la Direction concernant les absences supérieures à 60 jours pour maladie qui sont régulièrement liées à des causes de surmenage, dépression ou Burn-Out. Pour une entreprise qui se dit responsable, il est plus que temps que Société Générale se pose de réelles questions en termes de prévention des risques quant aux arrêts maladie de longue durée et cesse de se cacher derrière l'argument du secret médical. |
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Représentant des salariés au CA de la Fondation SG pour la Solidarité |
| Frédéric De Fondaumière a été élu à l'unanimité pour un 3ème mandat de représentant des salariés au Conseil d'administration de la Fondation d'entreprise SG pour la Solidarité. |
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Espace 21/2 |
contact@cfdt-sg.fr
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La CFDT est le premier syndicat français en nombre d'adhérents : 623 802, des hommes (53%), des femmes (47%), qui travaillent dans tous les secteurs professionnels, dans les petites et les grandes entreprises, dans le privé en majorité, dans le public et dans toutes les régions de France. La CFDT est le premier syndicat de France, depuis décembre 2018, tous secteurs confondus. |
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