FUSION SG/Courtois et SMC

PAS DE « LUNE DE MIEL » POUR LES SALARIÉS !

Les salariés ex-SG doivent transmettre leur savoir et les salariés ex-Courtois et ex-SMC appréhender les nouveaux outils informatiques, les procédures, et l’organisation de cette soi-disant « nouvelle Banque ». Ce ne sont pas les classes virtuelles ou autres E-Learning dispensés pour certains il y a plusieurs mois ou semaines qui les rendront opérationnels.

Pendant ce temps, tous les salariés de NVBQ doivent continuer à produire, sous la pression des objectifs. Pour les ex-SG qui resteront en agence, il faudra compenser l’absence de leurs collègues pour assurer le quotidien : accueil physique et téléphonique, traitement des dossiers en cours et des urgences, réalisation des objectifs pour ne pas basculer dans le rouge…

Bon nombre de salariés sont déjà exténués et sous pression. Et nous ne sommes qu’au début de la fusion…

VOUS ATTENDIEZ LA FUSION INFORMATIQUE COMME UNE BOUFFÉE D’OXYGÈNE, ET POURTANT...

Post-fusion informatique ce sera la gestion du mécontentement des clients, les outils qui ne fonctionnent pas tous, des manipulations impossibles à effectuer, des remontées erronées, et surtout jongler et trouver des solutions tout seul face aux problématiques rencontrées. Deux mois après la première fusion, une grande partie des problématiques ne sont pas réglées et les salariés ne peuvent pas effectuer la globalité de leur travail.

Désormais les fusions et transferts d’agences vont débuter en engendrant des suppressions de postes, des reclassements délicats et des départs «volontairement» contraints faute de trouver un poste adapté dans sa zone de mobilité.

La direction a minimisé la charge de travail et son impact sur les conditions de vie des salariés.

Les Risques psychosociaux sont élevés :

63 % des agents des CDS et du réseau sont stressés*

*Enquête datant d'avant la fusion.

Les élus CFDT craignent que les salariés ne puissent suivre longtemps à ce rythme et dans de telles conditions. La direction ne peut le nier, les baromètres en sont la preuve flagrante.

Mais que fait-elle ? Faut-il attendre un taux de 100 % de mal-être ou un accident du travail pour qu’enfin la direction prenne les mesures adéquates ?

CHUTES EN CASCADE DES SALARIÉS

Démotivation, démissions, arrêts de travail, Burn Out… cela ne s’arrête plus !

Pourquoi la direction fait elle la sourde oreille ? Voudrait-elle déjà écrémer du personnel, afin que les suppressions de postes se fassent « naturellement » et que les chèques soient moins nombreux ?

Déception pour d’autres salariés, ceux qui ont reçu le courrier de suppression de leur poste, passé leur entretien, contacté la plateforme et monté leur projet et tout cela pour entendre ensuite qu’ils ne sont plus CDC et donc plus de chèques pour partir. La direction réagit bien au final comme la CFDT l’avait présagée et avertit dans les publications antérieures.

N’hésitez pas à contacter vos élus afin qu’ils prennent en charge votre dossier et défendent vos droits.

DANS RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE DES ENTREPRISES : LA DIRECTION MISE SUR LE GREEN PLUS QUE SUR LE SOCIAL

Notre employeur semble davantage se soucier de l’écologie ou Greenwashing [pull-printing, papier recyclé, fresque du climat...] que de l’aspect social de la RSE, à savoir ses salariés [conditions de travail, qualité de vie au travail, handicap, diversité et inclusion, équilibre vie privée/vie professionnelle, rémunération...].

Ce sont pourtant sur ces derniers sujets que nous attendons la SG !

SURCROIT D'ACTIVITÉ

Votre surcroît d’activité doit être reconnu

La direction est consciente du surcroît d’activité, mais demande aux salariés de faire toujours plus avec moins, cela n’est plus possible ! À force de mettre en place des réorganisations, des nouveaux outils, et de moins en moins de personnel en CDI face aux clients, les demandes s’accumulent et les journées ne sont pas extensibles... Faisons reconnaître ce travail réalisé et demandons que l’entreprise y mette les moyens adéquats !

region.occitanie@cfdt-sg.com

Tel SG COURTOIS : 07 80 91 26 97