Egalité hommes/femmes à la SG : c'est la cata !
CFDT-SG ÉGALITÉ HOMMES/FEMMES
DANS LES CENTRAUX PARISIENS :
Un accord 2023 non appliqué et
une situation des femmes figée en 2024 !
Nous dénonçons une situation honteuse, insupportable et intolérable !
 

Lors du CSEE de Juillet, un nombre conséquent de questions formulées à la Direction devaient apporter des réponses claires et précises.


Nous avons obtenu un laborieux monologue inexploitable, avec des questions éludées et aucune transparence sur ce sujet.

9 millions d'euros en 2023 avaient été réservés
pour minimiser les écarts !


Au final, ce sont a priori 1210 femmes sur tout le groupe qui auraient eu en moyenne 5500 euros de rattrapage, mais nombreuses sont celles qui rongent leur frein dans les Centraux !

Les annonces des EAS et des éventuelles revalorisations ont été réalisées en mars !


On est en droit de se demander si l'enveloppe égalité professionnelle n'a pas été mélangée avec l'enveloppe des augmentations individuelles !


La direction déclare avoir fourni des chiffres significatifs avec les tableaux fournis à la maille métier par BU/SU.


Ce sont des tableaux opaques car ils ne donnent aucun élément de montant de rémunération !


Cette année, l'accord n'a pas été appliqué tel qu'il aurait dû et la direction a décidé de faire un mélange des genres pour minimiser le travail des RH.

La section CFDT des Centraux Parisiens prendra donc ses responsabilités :
 •
elle demandera de remettre ce sujet sur la table à la rentrée
 • elle sollicitera le CSEE pour une expertise sur l'égalité pro dans les Centraux.
 
Notre constat est sans appel :
Les actions menées auprès de l’égalité hommes/femmes sont inadaptées.
 
Elles sont à repenser complétement aux vues de la situation du personnel féminin :

 
persistence des écarts constatés 
sur sa présence dans la catégorie des cadres (à peine 1 point de plus en 4 ans)

 
accroissement dans la catégorie des non-cadres
 (+ 3 points de plus en 4 ans pour les CDI TMB)

 
plus on monte chez les cadres moins il y a de femmes (et seulement 30% des femmes cadres "Hors classe")

La classe "goulot d'étranglement" est sans conteste la classe H !


Par ailleurs les écarts globalisés de rémunération par classe ne présentent absolument pas de baisse en 3 ans, voire empirent (alternant, catégorie H-I, hors classe)...
 
Une politique bien loin des enjeux sociétaux
et de la directive européenne
 

A l'aube de l'application de la directive européenne (juin 2026), la CFDT ne peut que condamner une politique bien loin de l'enjeu sociétal que représente ce sujet.  
Quand plus de 200 millions d'euros vont être déboursés pour les départs de l'entreprise dans le cadre du plan dans les Centraux Parisiens en 2024, une goutte d'eau est réservée pour l'égalité professionnelle !

A l'heure où l'on constate que la pyramide des âges vieillit, la part des femmes de moins de 39 ans a amorcé une décroissance : les femmes ne restent pas…

 La CFDT rappelle que :
L'égalité constitue l'une des valeurs fondamentales de l'Union européenne, ancrée dans les traités européens, et en particulier à l'article 2 et à l'article 3, paragraphe 3, du traité sur l'Union européenne (traité UE)
- Le principe selon lequel les hommes et les femmes doivent percevoir un salaire égal pour un travail de même valeur est inscrit dans les traités depuis 1957
- L'article 157 du traité européen autorise les actions positives visant à renforcer la position des femmes
- La directive (UE) 2023/970 du Parlement européen et du Conseil du 10 mai 2023 visant à renforcer l'application du principe de l'égalité des rémunérations entre les femmes et les hommes pour un même travail ou un travail de même valeur par la transparence des rémunérations et les mécanismes d'application du droit sera à mettre en application pour juin 2026

VICTIMES DE CETTE POLITIQUE ? 
RÉCITS ACCABLANTS ?
QUELQUE SOIT VOTRE GENRE :
PRENEZ LA PAROLE ET ENVOYEZ-NOUS VOS TEMOIGNAGES


 cfdt.sg.centraux@gmail.com




 
LA SITUATION DES FEMMES
SUR QUELQUES POINTS
 
 Le rapport complet de notre étude sera publié à la rentrée. Vous trouverez ci-dessous quelques-un de ses éléments clés.

L'effectif actuel des centraux (18817 personnes) reste équivalent à celui de 2020. La fusion CDN est transparente. Tandis que la présence féminine est majoritaire chez les TMBs, la tendance est inversée chez les cadres.




Plus on progresse dans la classification et plus la tendance s'inverse, les femmes sont sur représentées jusque classe H (il existe presque un équilibre classe H puisque les femmes sont présentes à 52%), cette classe semble être LE plafond de verre pour les femmes.



 Les femmes TMB restent 2X plus longtemps TMB que les hommes 13 ans contre 6,5 ans

Pour les TMBs, c'est la structure des contrats qui évolue par un recours grandissant au CDD
32% de CDD en 2020 versus 40,7% en 2023, qui sont majoritairement des alternants (98,5%)
75,6% de femmes TMB en CDI en 2020 versus 78,7% en 2023
Les changements de classe intra TMB sont réalisés de manière équivalente chez les hommes et chez les femmes.

Dans les faits les hommes sont plus promus cadres que les femmes (les femmes sont 4 fois plus nombreuses, mais un peu plus de 2 femmes pour un homme passent cadres seulement !)

Pour les cadres, peu d'évolution en 4 ans de la représentativité féminine.

 44,5% en 2020 à 45,5% en 2023
Malgré une augmentation des embauches cadres féminins
 de 37,7 % en 2020 à 45,2% en 2023

Les femmes cadres sont légèrement plus promues que les hommes (elles sont 0,8 femmes pour un homme chez les cadres en représentativité et 1 femme est promue pour un homme promu).

Elles restent sous classées par rapport aux hommes, cela est d'autant plus marqué que les femmes restent plus longtemps que les hommes dans l'entreprise (14 ans contre 12 ans pour les hommes)

Les rémunérations

la médiane signifie 50% de la population au-dessus et en dessous de ce salaire.
Le 1er quartile signifie que 25% sont en dessous et 75% sont au-dessus.
Le 3ème quartile signifie que 25% sont au-dessus et 75% sont en dessous.

 Les salaires des alternants sont compris dans les chiffres TMB, ce qui fausse le 1er quartile. Ils représentent 40% des effectifs, donc vision TMB à mesurer !
Les femmes TMB restant beaucoup plus longtemps qu'un homme dans la catégorie TMB, il est donc logique de constater une courbe féminine des salaires au-dessus de celle des hommes.


Force est de constater que 18 métiers sur 19 affichent un écart en défaveur des femmes avec 13 métiers ayant un écart supérieur à 5% et 6 métiers dépassant les 10% !


Concernant l'évolution des écarts en 3 ans, on ne peut que constater un résultat négatif,
puisque soit la situation chez les cadres reste équivalente, soit elle empire (Hors Classe).
Pour les TMB, l'effet de l'augmentation positive ne l'est pas en réalité puisque les femmes restent TMB.

 Il faut lire pour la classe H-I, les femmes touchent en moyenne -8,49% de moins que les hommes.

 

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