Ordonnances Covid-19 : La CFDT n’a pas signé l'accord sur les congés et réclame une contrepartie financière pour les salariés
Si les ordonnances relatives aux mesures d'urgence en matière de congés payés, de durée du travail et de jours de repos ont été prévues pour les sociétés en difficulté financière, la Société Générale s'est précipitée pour conclure un accord dont le principal objectif est de réduire le nombre de congés et de RTT/CET à disposition des salariés.
Dès la publication des ordonnances, la direction de Société Générale s'est saisie de l'aubaine offerte par le gouvernement pour réduire les avantages sociaux de
ses salariés, avant même de savoir quelle serait la durée et les conséquences économiques de la crise sanitaire.
C'est parce que la vision de la CFDT ne s'arrête pas à la seule défense des intérêts de l'entreprise mais surtout à celle de ses salariés, qu'elle a refusé de signer l'accord sur les prises de congés obligatoires, l'un des plus défavorables à ce jour
La CFDT, mais aussi des organisations signataires de cet accord, dénoncent aujourd'hui la brutalité de son application et le manque de discernement de certaines directions. Les restrictions drastiques et générales apportées à l'application des aménagements prévus à l'article 5 attestent du double langage de la direction.
Il va de soi que la CFDT, comme toutes les organisations syndicales représentatives, revendique pour les salariés qui ont fait preuve d'un engagement exemplaire dans des circonstances particulièrement difficiles et angoissantes, qu'ils soient récompensés par une prime de 1 000 € minimum pour tous et de 2 000 € minimum pour ceux qui ont été en contact avec la clientèle ou ayant dû prendre les transports en commun pour assurer leur mission.