La loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel », adoptée à l'été 2018, réforme l'apprentissage et la formation professionnelle et comprend aussi des mesures sur l'assurance-chômage, l'égalité hommes-femmes, l'emploi des handicapés et la lutte contre le travail détaché.
Pourquoi en parler aujourd'hui ?
C'est le volet de l'égalité hommes-femmes qui fait l'actualité. Les entreprises ont désormais l’obligation de mesurer les écarts salariaux et de les corriger dans un délai de 3 ans grâce à l'Index de l'égalité femmes hommes. La première publication est faite ce 1er mars et Société Générale a obtenu 85/100.
Cette note est fonction de leurs efforts pour combler les disparités salariales injustifiées, promouvoir les femmes autant que les hommes, veiller à ce que celles-ci figurent parmi les dix plus hautes rémunérations de la société, etc.
C'est une bonne note certes, mais on peut douter de l’efficacité de la politique Société Générale en matière d’égalité professionnelle, qui malgré des accords et des enveloppes de résorption des écarts depuis 2005, n’obtient que 85 au résultat de l’index.
Pour la CFDT, ce nouveau dispositif ne résoudra pas toutes les discriminations salariales entre les femmes et les hommes, mais il constitue une avancée notable et répond à une de nos demandes fortes.
Passer d’une obligation de moyens à une obligation de résultats, représente une évolution majeure dans la façon d’aborder la question de l’égalité femmes-hommes pour la CFDT.
Le premier indicateur de l’index compare les rémunérations globales, y compris bonus, primes variables,..., et non plus seulement le salaire de base.
N'hésitez pas à contacter vos élus CFDT pour faire un point sur votre rémunération et savoir si vous n'êtes pas "en retard".