La CFDT et les salariés « Vent debout »

Publié le 2024-12-05
Temps de lecture : 3 min.
CFDT Société Générale
La CFDT et les salariés « Vent debout »
CFDT Société Générale

 

NÉGOCIATIONS SALARIALES : 

LA CFDT ET LES SALARIÉS « VENT DEBOUT »

UNE DIRECTION SOURDE  AUX APPELS DE SES SALARIÉS

La coupe est pleine. Lors de la dernière réunion de la Négociation Annuelle Obligatoire (NAO), l'intersyndicale a exigé une mesure forte et équitable : l'instauration d'une prime de partage de valeur pour tous. Cette demande, légitime et cruciale, reflète la lassitude d'un personnel sacrifié, qui subit un mépris intolérable dans un contexte de pression constante et de transformations violentes. Face à cette exigence, la réponse de la direction est une fin de non-recevoir, laissant les salariés face à une injustice flagrante. 

DES MESURES PROPOSÉES QUI MASQUENT L'ESSENTIEL

Voici les quatre "propositions" soumises par la direc​tion : 


Augmentation des contributions employeur sur prévoyance et mutuelle : 

15 millions d'euros dès janvier 2025.

Revalorisation automatique des RAGB sous 31 000 € : 

2 millions d'euros dès janvier 2025.

Reconduction de l'enveloppe Egalité femmes-hommes : 

9 millions d'euros dès avril 2025

Augmentations individuelles d'au moins 2 % :

50 millions d'euros dès avril 2025
Ces mesures, présentées comme des avancées, ne répondent pas aux attentes des salariés. Elles ne compensent ni les sacrifices passés ni l'inflation persistante, et elles font l'impasse sur une vraie reconnaissance des efforts collectifs.

LA VOIX DES SALARIÉS : UN CRI D'INDIGNATION


Face à cette situation, les salariés expriment leur colère :


« C'est honteux, on est vraiment que des pions ! »

« Et les dirigeants ? Vont-ils se soumettre à la rigueur budgétaire ? »
« On donne tout, mais on ne reçoit jamais rien. »
« Ils veulent vraiment nous faire partir... »
« On subit l'inflation et des conditions intenables 
sans aucune reconnaissance. » 
« Là ras-le-bol, on peut pas accepter ça. » 

 Ces témoignages montrent l'étendue d'une frustration qui n'est plus tolérable.

UNE RÉPONSE DE LA DIRECTION : ENTRE SURDITÉ ET MÉPRIS


Voici la réponse intégrale de 

M. Slawomir Krupa, Directeur Général :

Madame la Déléguée syndicale nationale, Messieurs les Délégués syndicaux nationaux,

Vous avez souhaité me faire part de vos observations dans le cadre de la Négociation Annuelle Obligatoire (NAO) dont j'ai pris connaissance avec attention.

Soyez d'abord assurés de mon attachement à soutenir le dialogue social dans notre entreprise. Ainsi en 2024, 13 accords ont pu être signés, témoignant de l'implication des organisations syndicales et de l'engagement de notre Groupe.

S'agissant plus spécifiquement du déroulé de la NAO, le budget retenu est supérieur au niveau de l'inflation. Il permet de sécuriser à la fois des éléments de statut collectif pour les salariés de notre entreprise mais aussi de répondre à nos engagements en matière de diversité et d'apporter une attention particulière aux plus bas salaires. A ces mesures collectives s'ajoute une part d'augmentation individuelle permettant d'accompagner la transformation de l'entreprise et le déroulement de carrière.

Anne-Sophie Chauveau Galas et Frédéric Clavière-Schiele se tiennent à votre disposition, pour que vous puissiez poursuivre avec eux, au-delà de cette négociation, la discussion collective. Le dialogue est un marqueur fort de notre entreprise, pour la mise en oeuvre des transformations et la poursuite du développement du Groupe.

Je vous prie de bien vouloir agréer, Madame la Déléguée syndicale nationale, Messieurs les Délégués syndicaux nationaux, mes salutations distinguées.

Slawomir Krupa

QUAND LE DIALOGUE DEVIENT UN MONOLOGUE

Si la direction se targue de son attachement au dialogue social, force est de constater que ce dialogue est à sens unique. La définition même de la négociation implique un compromis entre deux parties. Aujourd'hui, les salariés et leurs représentants syndicaux rejettent catégoriquement l'issue de cette pseudo-négociation.

Un seuil de 31 000 € pour les bas salaires c'est loin d'être suffisant. 

​Et surtout, le socle social (mutuelle, prévoyance) ou l'égalité professionnelle ne peuvent pas être des monnaies d'échange dans des discussions salariales.
 

LA PRIME « AUTRES FRAIS » : CE N'ÉTAIT PAS UNE ERREUR DE LA CFDT

Sachez que la CFDT a été interpellée par la Direction pour nous expliquer que la prime de 120€ « autres frais » est reconduite contrairement à ce que nous avions indiqué dans notre dernier tract  (Vous conservez donc vos 10€ par mois…).
Ils ont juste oublié de l'évoquer en séance et surtout de répondre à notre demande de doublement du montant.

Dans ce cas, peut-être qu'il y a de l'espoir pour les autres demandes qui n'ont pas été reprises par la direction que ce soit la prime vacances, la prime rentrée, la suppression des niveaux C… A bon entendeur ! 

CFDT : EXIGEONS UNE VRAIE RECONNAISSANCE

La direction doit cesser son mépris et prouver qu'elle valorise ses salariés.

Nous exigeons une reconnaissance concrète :
 

Une prime de partage 

de valeur substantielle

Une enveloppe

à la hauteur des efforts constants des salariés
M. Krupa, vos salariés méritent mieux.
Ne les ignorez pas.

​M.Krupa, vous me pouvez pas balayer 
notre demande d'un revers de main !

La CFDT est et restera à vos côtés pour défendre vos droits.
Unissons nos forces pour obtenir la reconnaissance que nous méritons !

 
 
 

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