Avis des élus sur le projet de transformation de Société Générale.
La CFDT continuera de s’opposer à la Direction chaque fois qu’il s’agira de défendre les intérêts des salariés. Elle l'a réaffirmé en votant contre l'ensemble des projets présentés dans le cadre du plan de transformation visant à économiser 850 millions d'euros
La Direction a consulté les élus du comité Central lors de la plénière du 17 décembre 2015 sur le contexte et les motivations économiques du projet de transformation de Société Générale.
Rappelons que ce projet de transformation vise à réaliser 850 Millions d’économie d’ici 2017 en supprimant encore une fois des milliers d’emplois tant dans les services centraux que dans le réseau.
L’objectif principal, nous le savons bien, est de se plier aux exigences du marché et de, encore une fois, mieux rémunérer l’actionnaire.
Les moyens pour y arriver :
- 400 fermetures d’agences au minimum, ce qui se traduit par :
- 400 DA qui perdent leur poste,
- 400 ADA sui perdent leur poste,
- 400 chargés d’accueil qui perdent leur poste,
- des centaines de chargés d’accueil qui perdent leur poste,
- des centaines de conseillers grand public qui verront leur charge de travail encore augmenter
La CFDT dénonce vivement cette stratégie décidée de manière unilatérale par la Direction qui justifie son projet par le besoin de s’adapter aux différentes évolutions technologiques.
La CFDT comprend et accepte le changement mais refuse que la seule valeur d’ajustement soit encore et toujours les salariés.
On peut s’interroger sur la position des autres OS, notamment celle du SNB, qui trouve des excuses à la Direction en raison des contraintes réglementaires trop lourdes et des trop nombreuses taxes qui s’imposent aux établissements bancaires.
De là à cautionner la Direction il n’y a qu’un pas que le SNB a franchi en s’abstenant d’émettre un avis sur ce projet.
La CFDT a bien évidemment voté contre l’ensemble des projets présentés, rien ne justifiant de telles destructions d’emplois.
La CFDT continuera de s’opposer à la Direction chaque fois qu’il s’agira de défendre les intérêts des salariés.