Par un mail adressé à l'ensemble des salariés à 22:46 le lundi 27 novembre 2017, Frédéric Oudéa annonçait son 4ème plan d'économies depuis 2012 et le plus important soit 1,1 milliard d'euros. (Pour rappel 2012-2015 : 900 millions, 2015-2017 : 850 millions, 2017 : 220 millions) Quelques heures plutôt, les organisations syndicales ont été informées en quasi simultanéité avec la presse. C'est le respect du dialogue social, façon Société Générale. Nom de code : "Transform to grow", "se transformer pour croître". Nous comprenons surtout qu'il s'agit de croître le montant du dividende versé aux actionnaires puisqu'il devrait atteindre environ 6,50 € par action en 2020, avec un plancher de 2,20 € dès l'exercice 2017. Pour cela, il faut : - accélérer la transformation du réseau, ce qui pourrait conduire à environ 900 suppressions de postes - réduire les coûts, toutes les entités seront mobilisées - céder ou fermer des activités n'ayant pas "la taille critique" ou peu rentable en France ou à l'international. Le capital ainsi disponible sera soit réalloué aux métiers de manière rentable, soit redistribué aux actionnaires. Frédéric Oudéa a confiance en "l'engagement exceptionnel de ses collaborateurs" pour réaliser ce plan La CFDT rappelle que le dernier baromètre employeur enregistré une baisse de l'engagement. Comment la Direction peut-elle encore croire que les salariés adhèrent à son projet ?