SGRF : entre transformation et revendications, la CFDT donne de la voix
Le 1er novembre 2024, une nouvelle équipe dirigeante a pris les commandes de SGRF, avec Bertrand Cozzarolo et Thierry Le Marre nommés co-directeurs.
UNE NOUVELLE GOUVERNANCE POUR REDRESSER LA BARRE |
Le 1er novembre 2024, une nouvelle équipe dirigeante a pris les commandes de SGRF, avec Bertrand Cozzarolo et Thierry Le Marre nommés co-directeurs.
Leur objectif est clair : pérenniser la banque de détail en s’appuyant sur une approche complémentaire et une supervision directe par le PDG, Slawomir Krupa. Ils s'engagent à stabiliser l’organisation et à capitaliser sur le plan Vision 2025.
CONTEXTE :
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SGRF fait face à une perte de parts de marché, une baisse de rentabilité et des insatisfactions clients significatives, notamment dans les segments professionnels et privés. La direction propose un triptyque stratégique pour inverser la tendance :
Relancer la croissance en redevenant une banque de proximité avec des ambitions affirmées dans les prêts et en renforçant la fidélisation des clients. |
Améliorer la satisfaction client par une meilleure accessibilité et une réactivité accrue dans le traitement des demandes. |
Simplifier et réduire les coûts, notamment via une optimisation des outils et une rationalisation des produits proposés. |
LES REVENDICATIONS FORTES DE LA CFDT |
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Lors de la réunion du 26 novembre, la CFDT a mis en lumière plusieurs problématiques et adressé des revendications majeures.
Une pression commerciale excessive La multiplication des challenges, la répétition des campagnes par divers canaux, et la demande constante de reporting engendrent une pression parfois verbale sur les salariés. La CFDT appelle à :
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Une dégradation des conditions de travail La surcharge administrative, les portefeuilles sur-dimensionnés et les outils comme SG Talk, jugés chronophages, entravent le temps consacré aux clients. La CFDT demande :
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Dialogue social : Une frustration croissante La régionalisation des IRP et la centralisation des décisions compliquent le travail des élus. La CFDT insiste sur :
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Télétravail et attractivité La CFDT interpelle sur la frilosité de certains managers à le mettre en place et à respecter l'accord même lorsqu'il s'agit d'1 ou 2 jour de télétravail par mois. C'est pourtant un levier de QVCT, d'attractivité et de fidélisation des salariés. |
LES RÉPONSES DE LA DIRECTION : DE LA PROMESSE À L'ACTION ? |
Face à ces revendications, la direction a montré une certaine ouverture. Elle prévoit notamment :
D'alléger les charges administratives avec un programme de simplification en cours. |
De sensibiliser les managers àl'intérêt du télétravail et auxdispositions de l'accord. |
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UNE VIGILANCE SYNDICALE ESSENTIELLE |
La CFDT reste attentive à la mise en oeuvre des engagements pris par la direction. Avec un climat social encore marqué par les tensions, elle insiste sur l’importance d’un véritable partenariat social pour accompagner cette transformation sans sacrifier le bien-être des salariés. |