L'Autorité Bancaire Européenne(ABE) a rendu public le 2 novembre 2018, le résultat des tests de resistance menés sur les 48 banques de l'union européenne dont 6 françaises.
Depuis le dernier exercice en 2016, les banques ont nettement renforcé leurs coussins de fonds propres. Société Générale apparait comme la banque tricolore la plus vulnérable à l'issu de ses tests. (1-Crédit Mutuel=13,18%, 2-Groupe BPCE=10,68%, 3-Groupe Crédit Agricole=10,21%, 4-BNPP=8,64%, 5-La Banque Postale=8,22%, 6-Société Générale=7,61).
Comment renforcer davantage ses fonds propres ?
Les fonds propres sont constitués du capital, des réserves, des bénèfices et pertes, subventions d'investisement, report à nouveau...
En voulant contenter ses actionnaires à court terme, le Conseil d'Administration a fait 2 choix stratégiques qui ne sont pas en faveur des fonds propres :
Premièrement : la CFDT vous rappelle la troisième résolution de l'Assemblée Générale dans son point 2 qui a été validé : Le Conseil d'Administration a décidé d'attribuer aux actions, à titre de dividende, une somme de 1.777.419.025,80€ par prélèvement de la totalité du bénéfice net de l'exercice et d'une somme de 977.467.982,18 € par prélèvement sur le compte report à nouveau.
Société Générale en choisissant de verser un dividende élevé en puisant dans ses fonds propres, participe à rendre le résultat de nos tests moins bons. Société Générale a déjà annoncé un dividende avec un plancher de 2,20 €
Deuxièmement :
En annulant le PMAS, Société Générale se prive d'un actionnariat fidèle qui pourrait consolider son capital. La date du prochain reste encore enigmatique.
La CFDT dénonce ces choix startégiques à court toujours orientés dans le même sens ces dernières années.
Sociéte Générale teste-t-elle la résistance de ses salariés à voir leur entreprise en bas de tableau du secteur des banques qui comptent en France ?
Un changement de cap pourrait redonner de l'engagement aux salariés.